Au-delà de la qualité des terroirs, la cueillette tient un rôle très important dans la qualité du thé.
En fonction du produit final recherché, le producteur a le choix entre la cueillette mécanique et les différents types de cueillette à la main.
La récolte mécanique
Utilisée sur terrain plat, la récolte mécanique est employée quand on recherche la rentabilité et la production à gros rendements de thés bon marché.
La récolte manuelle
A- La cueillette impériale
Cueillette pratiquée autrefois en Chine pour les grands dignitaires. Le bourgeon terminal et une seule feuille de thé sont prélevés. Cette cueillette n’est pratiquement plus utilisée de nos jours car trop coûteuse.
B- La cueillette fine
Cette cueillette est pratiquée pour obtenir des thés de grande qualité. Le bourgeon terminal et les deux feuilles tendres adjacentes sont récoltés. Cela correspond à la partie du théier la plus riche en antioxydants, où les huiles essentielles sont les plus concentrées et les tanins les plus souples.
Dilmah perpétue les traditions ancestrales de la cueillette fine à la main. Chaque cueilleuse connaît parfaitement sa parcelle de jardin de thé qu’elle voit grandir et repousser au fil de l’année. Cela lui permet de choisir avec précision, à la main, les plus beaux bourgeons terminaux et les deux premières feuilles du camellia sinensis, afin d’assurer la qualité et la finesse des thés pour les consommateurs.
C- La cueillette grossière
La plus répandue, idéale pour produire des thés bon marché. Le bourgeon terminal et au-delà de 3 feuilles sont cueillis. Plus on descend dans la branche du théier, plus les tanins deviennent durs et la présence de branchages importante.